Ce nombre reste très en deçà des 104 licences 形容词从句que réclamait Paris ces derniers jours, 副动词en menaçant d’aller au contentieux en l’absence, avant vendredi, de « geste de bonne volonté » de la part de Londres.
Le Royaume-Uni a accordé 23 licences supplémentaires aux pêcheurs français, a fait savoir samedi 11 décembre un porte-parole du gouvernement britannique. Cette annonce tombe le lendemain d’une date butoir 分词fixée par le gouvernement français dans le conflit des droits de pêche post-Brexit.
Ce nombre reste très en deçà des 104 licences形容词从句 que réclamait la France ces derniers jours, 形容词从句qui menaçait d’aller au contentieux en l’absence avant vendredi de « geste de bonne volonté » de la part de Londres.
« Hier soir, après avoir reçu des éléments justificatifs additionnels de la part de la Commission européenne, le Royaume-Uni a accordé 18 licences à des navires de remplacement » 副动词prenant la place de bateaux pêchant auparavant dans les eaux britanniques. Cette annonce a été confirmée par la Commission européenne, 形容词从句qui négocie au nom de la France. « Un travail technique plus approfondi se poursuit sur sept demandes de licences supplémentaires concernant des navires de remplacement, et devrait se conclure lundi », a ajouté le porte-parole britannique.
Par ailleurs, l’île anglo-normande de Jersey, 形容词从句qui octroie ses licences de manière indépendante, a approuvé samedi 5 nouvelles licences aux pêcheurs français, a déclaré ce même porte-parole. Selon lui, ces décisions « concluent la période de pourparlers intensifs » des derniers jours entre Londres et la Commission européenne.
La France réclame encore 81 licences
En vertu de l’accord 分词signé à la fin de 2020 entre Londres et Bruxelles, les pêcheurs européens peuvent continuer à travailler dans les eaux britanniques à condition de pouvoir prouver 名词从句qu’ils y pêchaient auparavant. Mais, depuis plus de onze mois, Français et Britanniques se disputent sur la nature et l’ampleur des justificatifs à fournir.
Avec les 23 approbations 分词annoncées samedi, la France a jusqu’ici obtenu 1 027 licences de pêche post-Brexit et en réclame donc encore 81. « Cette décision est une importante étape dans un long processus. Nous allons examiner (…) la base légale de chaque demande de licence qui n’a pas encore été approuvée », a souligné samedi sur Twitter le commissaire européen à la pêche, Virginijus Sinkevicius.
Paris va-t-il abandonner la voie d’un contentieux officiel pour autant ? Le gouvernement doit se laisser le temps de la réflexion au cours du week-end pour savoir quelle réponse adopter. Plusieurs scénarios étaient envisagés, du plus sombre au plus optimiste. 副词从句Si le Royaume-Uni devait camper sur sa position dure, la France pourrait demander à la Commission européenne « d’annoncer 名词从句qu’un contentieux est engagé », pour reprendre les termes du secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune.
En revanche, un « geste fort » – de l’ordre d’une soixantaine de licences accordées aux pêcheurs français, ainsi qu’un assouplissement des critères imposés par les Britanniques – serait de nature à dégonfler la crise, estime-t-on à Paris.
Ambivalences laissées dans l’accord du Brexit
La position française doit être arrêtée entre Clément Beaune et le premier ministre, Jean Castex. Mais Emmanuel Macron regarde également de près ce sujet à haute valeur symbolique, à quatre mois de l’élection présidentielle. « J’ai terriblement envie d’avoir un gouvernement [britannique] qui souhaite travailler simplement de bonne foi avec nous », a déclaré le chef de l’Etat jeudi. « Nous ne lâcherons pas nos pêcheurs », avait-il assuré, le 19 novembre, 副动词promettant de les recevoir avant Noël.
Le désaccord vient des ambivalences laissées dans l’accord du Brexit. Les bateaux capables de prouver名词从句 qu’ils allaient dans les eaux britanniques entre 2012 et 2016 peuvent bénéficier d’une licence. Mais les preuves形容词从句 qu’il faut apporter n’ont pas été définies clairement. Pour les plus petits navires, de moins de douze mètres, 形容词从句qui n’ont pas de données GPS, elles sont parfois difficiles à fournir. Le problème concerne aussi les pêcheurs 形容词从句qui ont changé de bateau, qui ne sont pas automatiquement reconnus. Ces discussions, 形容词从句qui auraient pu rester techniques, sont devenues un symbole politique.